Didace Pembe salue la création par l’Assemblée nationale de la Commission d’enquête parlementaire relative au contrôle de l’exploitation des forêts, terres arables et contrats de concessions forestières et agricoles.

“Je salue cette initiative qui fait partie des prérogatives des députés nationaux à savoir opérer le contrôle du fonctionnement efficient de la République.” a déclaré Didace Pembe, le député national écologiste élu de la circonscription de Mushie dans la Province du Maï-Ndombe.

“Beaucoup de gens ont confisqué des terres. D’autres ont confisqué des concessions minières sans pour autant les exploiter. Cette situation appauvrit toujours plus le pays. On va pouvoir maintenant libérer ces espaces. Il est temps que la RDC profite de ses richesses correctement et significativement.”

Cette déclaration a été formulée après la plénière du jeudi 23 septembre 2021 tenue à l’assemblée nationale. Deux commissions d’enquêtes parlementaires y ont été mises en place. D’abord, une commission relative à l’audit du cadastre minier (CAMI) sur le contrôle des titres miniers.

Et une autre, relative au contrôle de l’exploitation des forêts, terres arables et contrats de concessions forestières et agricoles. Cette commission aura pour principale mission de recueillir les informations les plus complètes concernant l’exploitation des forêts et des terres arables dont dispose la RDC, les contrats de concessions entre le gouvernement et les opérateurs privés ainsi que la superficie des forêts.

Chaque commission parlementaire sera constituée de 20 membres. Ces membres sont présentés par les groupes parlementaires. Christophe Mboso insiste sur la nécessité de déléguer les personnes qui ont l’expertise avérée. La durée de la mission est de 30 jours avec possibilité de renouvellement.

Intervention de Didace Pembe.

Le député écologiste est intervenu pour suggéré une correction dans l’intitulé de la deuxième commission d’enquête parlementaire. Le terme “concessions forestières et agricoles” lui paraît restrictif. Il a proposé qu’on substitue le terme “agricoles” par “agro-pastorales” ou “agricoles et pastorales”.

En effet, il a tenu à élargir la commission d’enquête aux cas des éleveurs qui parfois s’accaparent de terres au détriment des agriculteurs. Certains éleveurs confisquent d’immenses étendues de terre arable pour nourrir un nombre insignifiant de têtes de bétail dans leurs immenses concessions. Pendant ce temps, les paisibles villageois ne disposent que de quelques hectares où ils peinent à trouver leur subsistance.